Vous souhaitez changer vos habitudes alimentaires ? Suivez ces quelques conseils de diététique ayurvédique, pour la cuisine de tous les jours…
1. Privilégiez les aliments biologiques et frais, plus riches en énergie vitale, et dotés de l’intelligence de la nature : les produits chimiques (engrais, pesticides) utilisés dans l’agriculture intensive ou l’industrie agroalimentaire ont notamment des effets sur votre système hormonal par l’action oestrogénique qu’ils exercent, ce qui peut entraîner d’importants déséquilibres. Les produits biologiques à privilégier sont bien évidemment les produits animaux (chair, lait et produits laitiers, œufs…) : en stockant les produits chimiques (parfois en grandes quantités) dans leurs tissus adipeux, ils favorisent la transmission à l’homme, ce qui n’est pas le cas des végétaux, qui ne stockent pas.
2. Supprimez les " aliments vides " qui ne contiennent plus de nutriments : farines blanches, sel et sucre raffinés, qui drainent les minéraux hors du corps et entraînent des carences à long terme.
3. Supprimez les huiles raffinées (non pressées à froid) et les margarines hydrogénées qui entraînent une oxydation de l’organisme détruisant peu à peu les organes, dont le foie qui ne peut les transformer.
4. Supprimez ou réduisez les produits stimulants : alcool, tabac, café, thé, chocolat mais aussi sodas ou boissons gazeuses qui acidifient le corps et stimulent dans un premier temps le système nerveux puis finissent par épuiser les glandes surrénales, entraînant une fatigue chronique et un affaiblissement organique (reins, foie…).
5. Réduisez au maximum les protéines animales, spécialement les viandes "rouges" (bœuf, porc, agneau), riches en graisses saturées, qui créent beaucoup d’acide urique et autres toxines dans l’organisme. Il est bien connu aujourd’hui que de nombreuses maladies dégénératives sont liées à une trop forte consommation de protéines animales.
6. Supprimez l’usage de l’aspartam et de tous les produits qui en contiennent : c’est une substance nocive qui modifie la chimie du cerveau.
Source : © Laurence CAUSSADE-MAUPIED - 2005