La chronique de Julie
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J’y vais ou j’y vais pas

"J’y vais ou j’y vais" pas résume assez bien ce que je ressens en ce début de printemps.

Le soleil est à nouveau présent, nous offrant sa chaleur et sa force extractive qui tire la sève vers le haut. Et en même temps le froid continue de contenir, comme pour modérer ses élans printaniers.
Ce qui nous amène à vivre des états d’âmes fluctuants. Nous pouvons passer du beau fixe, avec l’envie de passer à l’action et de commencer à créer, à des états d’inertie voire de dépression.
C’est ce que je nomme l’expérience du "j’y vais ou j’y vais pas".

J’observe que ce début de printemps nous apprend à gérer cette dualité qui vit en nous. On pourrait se dire "oui j’y vais" puis ajouter un "mais" et contredire l’élan initial. Lorsque je regarde la Nature, elle se dit "j’y vais ET à mon rythme". Elle ne se force pas à aller plus vite. Chacune des plantes prend le temps nécessaire pour se déployer.

"J’y vais ou j’y vais" pas résume assez bien ce que je ressens en ce début de printemps.

Le soleil est à nouveau présent, nous offrant sa chaleur et sa force extractive qui tire la sève vers le haut. Et en même temps le froid continue de contenir, comme pour modérer ses élans printaniers.
Ce qui nous amène à vivre des états d’âmes fluctuants. Nous pouvons passer du beau fixe, avec l’envie de passer à l’action et de commencer à créer, à des états d’inertie voire de dépression.
C’est ce que je nomme l’expérience du "j’y vais ou j’y vais pas".

J’observe que ce début de printemps nous apprend à gérer cette dualité qui vit en nous. On pourrait se dire "oui j’y vais" puis ajouter un "mais" et contredire l’élan initial. Lorsque je regarde la Nature, elle se dit "j’y vais ET à mon rythme". Elle ne se force pas à aller plus vite. Chacune des plantes prend le temps nécessaire pour se déployer.

On peut voir que chaque végétal a une constitution qui lui est propre, grandit sur un biotope précis et pousse dans son timing juste.
Il me semble que c’est donc la même chose pour nous.
Je peux me regarder avec ma Nature singulière et peut être, m’accorder le temps nécessaire pour me laisser germer et éclore.

Ce qui m’ouvre aussi à l’observation de mon contexte de vie actuel, à ce qui compose mon biotope, et reconnaître les spécificités de cette année. Ainsi, mon ouverture sera ajustée à ce moment présent et non à ce qui a été dans le passé ou qu’on a déjà pu vivre.
C’est toute la dynamique de l’expression "on ne tire pas sur une plante pour qu’elle pousse plus vite". Et bien c’est la même chose pour les êtres que nous sommes.
Chaque printemps est différent. Le terreau de notre éclosion est enrichi des expériences précédentes et nous apporte parfois plus de modération vis-à-vis de la tentation à suivre cet élan fougueux du printemps.
La question est comment puis-je accompagner cette dynamique duelle de "j’y vais ou j’y vais pas" ?
Clairement, le mouvement.

La Nature se remet en mouvement en suivant sa force ascendante, celle de sortir de terre, de retrouver la lumière, progressivement.
Il en est de même pour nous, remettons-nous en mouvement progressivement.
Cette période de l’année est propice à reprendre une activité physique par pallier.
Grâce à elle, le processus de décongestion printanier du corps va pouvoir se vivre en douceur. La pratique sportive amène une sudation naturelle qui permet de soutenir le processus d’élimination des toxines. A nous de trouver le juste rythme, la juste quantité pour accompagner la remise en mouvement de notre énergie vers l’extérieur.

Sortez, marcher, souriez, prenez le temps de respirer profondément et choisissez une activité avec laquelle vous sentirez vos fluides circuler. Et regarder les plantes autour de vous pour être sûr de pousser dans le tempo juste.

Alors, j’y vais et à mon rythme.

Belle entrée dans le printemps.

> Julie Delias, praticienne Ayurveda en France