En phytothérapie ayurvédique, l’utilisation des plantes s’adapte à la constitution d’une personne. En voici deux exemples : la racine de pissenlit et le romarin, plantes dont les bienfaits sont connus depuis longtemps...
La racine de pissenlit
En phytothérapie ayurvédique, une plante courante comme la racine de pissenlit (Taraxacum officinalis) est classée comme diurétique, amère, tonique, stimulant hépatique et laxatif doux. D’après le système constitutionnel, la racine de pissenlit fonctionne très bien pour les types Feu et Eau, mais on ne peut pas la donner aux personnes de type Vent ou Air (Vata Vata Humeur biologique de l’air ) à moins de l’équilibrer avec d’autres plantes. Cela est dû à son puissant goût amer, qui augmente les éléments Air et Ether.
Le romarin
Un autre exemple est l’utilisation du romarin (Rosmarinus officinalis) qui est diaphorétique, stimulant, carminatif et emménagogue. Le romarin fonctionne très bien pour stimuler le métabolisme digestif des types Air et Eau (Vata Vata Humeur biologique de l’air et Kapha Kapha Humeur biologique de l’eau ), mais est trop chauffant pour la plupart des types Feu. Toutes les plantes piquantes et chauffantes auront tendance à aggraver les types Feu, à moins de les équilibrer avec d’autres plantes dans une même formule.
Source : © Atreya Smith, 2000